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10 juillet 2004

Formation professionnelle : les partenaires sociaux veulent du « sur-mesure »

d'après lesechos.fr, le web de l'économie

France, Les Echos du 5 juillet 2004 

FORMATION
 Formation professionnelle : les partenaires sociaux veulent du « sur-mesure »


Plus de neuf mois après avoir signé, à l'unanimité, l'accord interprofessionnel sur la formation professionnelle, les partenaires sociaux se retrouvaient, vendredi, pour en préciser certains aspects. Au menu, quatre outils sur mesure pour une gestion plus individualisée des parcours professionnels : l'entretien professionnel, le bilan de compétence à mi-carrière, le passeport formation et la validation des acquis de l'expérience. « Il n'y a pas si longtemps, les entreprises, et notamment les plus petites, envisageaient la formation comme une charge. Aujourd'hui, nous devons augmenter la productivité : il est très important de regarder comment former les gens de manière personnalisée en un minimum de temps », dit Alain Sionneau, le négociateur du Medef. L'entretien professionnel, obligatoire tous les deux ans pour ceux ayant au moins deux ans d'ancienneté, doit permettre au salarié d'être moteur dans son évolution professionnelle. Il peut être réalisé en même temps que l'entretien annuel. Il permet de faire un point sur les heures dont dispose le salarié dans le cadre de son droit individuel à la formation (DIF), équivalent à 20 heures par an cumulables pendant six ans.

Un passeport formation, sur le modèle du « CV européen », est créé pour permettre à chacun de recenser ses acquis professionnels. Tous les salariés, et notamment ceux de 45 ans et plus ou justifiant de vingt années d'activité professionnelle, peuvent demander un bilan de compétences « à mi-parcours ». Le Medef propose que ce document soit transmis à l'employeur, ce que refusent les organisations syndicales, par souci de discrétion. Egalement réservée en priorité aux salariés « expérimentés », la validation des acquis de l'expérience (VAE) doit permettre de se voir reconnaître ses compétences par un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnel (CQP) créé par la branche. De manière générale, Annie Thomas, de la CFDT, juge que le texte du patronat « n'est pas assez précis » et qu'il laisse « trop de place aux négociations de branche », sentiment que partage Jean-Claude Quentin pour FO. Une nouvelle - et dernière - séance de négociation est prévue le 8 juillet.

CARINE FOUTEAU

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